Le parc social des Hauts-de-Seine atteint 204 436 logements au 1er janvier 2018 soit 28,32 % des résidences principales. Mais il reste inégalement réparti, sa part variant selon les communes de 6,4 à 65,4 % et 22 communes ont toujours un taux SRU inférieur aux 25 % requis.
Selon les chiffres publiés par la DRIHL92, 2 638 logements (76 % du total) ont été agréés en 2018 dans ces communes déficitaires soit un taux en forte progression par rapport à 2017 (45 %).
L’ensemble des agréments se répartit en 758 PLAI (+10 %), 1 543 PLUS (+60 %) et 1 157 PLS (-25 %).
Au total, les années 2017 et 2018 ont permis d’atteindre 48,5 % des objectifs notifiés sur la période triennale 2017-2019 (8 238 logements dont 2 471 PLAI). Néanmoins, ces résultats masquent d’importants écarts entre communes dans l’atteinte de leurs objectifs. Et si le taux atteint pour les PLAI fin 2018 apparaît meilleur (70 %), on peut aussi considérer que cet objectif de 2 471 logements PLAI est bien insuffisant pour répondre aux besoins en logements accessibles des ménages les plus modestes. En 2018, environ une commune sur trois des Hauts-de-Seine n’a eu aucun agrément de PLAI.
Les logements ordinaires représentent la quasi totalité de la production globale, 98 %, dont 14 % sont réservés aux étudiants (60 % financés en PLUS). Les 36 logements restant sont composés d’une résidence accueil (15) et d’une résidence autonomie (21).
Pour en savoir plus, retrouver le « Bilan 2018 du financement du logement locatif social » sur le site de la DRIHL92