Dans son rapport d’activité le SIAO92 nous apprend qu’il n’a pu satisfaire qu’une demande d’hébergement sur huit en 2016.
D’où venaient ces personnes qui ont demandé un hébergement ?
Certaines étaient déjà hébergées en urgence à l’hôtel ou en CHU (1 654), d’autres vivaient chez des tiers (1 370) et 938 étaient à la rue ou en hébergement précaire ou instable.
En réponse, le SIAO n’a pu trouver que 241 places d’insertion et 449 logements adaptés. Ce qui dénote un manque criant de solutions.
Les motifs des demandes d’hébergement sont principalement une rupture familiale, conjugale ou amicale (1 743), l’errance résidentielle (758) et les expulsions locatives (724). On note aussi que 490 demandes proviennent de primo-arrivants et que les femmes victimes de violence conjugale représentent une catégorie importante : 445 cas établis.
Par ailleurs le SIAO92 s’efforce également de favoriser le relogement des ménages hébergés. Avec l’aide des bailleurs sociaux, il a pu le faire pour 202 d’entre eux l’an dernier.
Pour plus de détail voir le rapport annuel du SIAO92