Afin de préparer le futur schéma départemental de la domiciliation, la DRIHL a souhaité animer un groupe de travail composé des acteurs de la domiciliation dans les Hauts-de-Seine.
Pour ce faire, elle a dressé, le 17 septembre dernier, un état des lieux assez exhaustif :
- une inégale répartition des domiciliations entre les territoires avec 2 communes qui concentrent les 2/3 des domiciliations.
- 14 associations agrées portent 3 fois plus de domiciliations que l’ensemble des CCAS
- les CCAS n’opèrent quasiment aucune domiciliation au titre de l’asile et de l’Aide médicale d’état (seulement 3 domiciliations)
Les publics en demande de domiciliation sont pour 67 % des personnes isolées, 13% de familles nucléaires et 18% de familles monoparentales. Les couples sont minoritaires avec 2% (CCAS et associations confondus).
Les personnes se font avant tout domicilier pour recevoir leur courrier et pour avoir accès aux prestations sociales.
Reste que les pratiques de domiciliation sont très variées et peu transparentes avec des pratiques restrictives des CCAS qui sortent régulièrement des cadres règlementaires. Les associations quant à elles refusent peu mais sont saturées aux vues de leurs moyens humains et financiers.
Enfin, on note de nombreux organismes qui ne reconnaissent pas la domiciliation administrative.
Le nouveau schéma départemental de la domiciliation sera exposé avant la fin de l’année et aura pour objectif de travailler sur :
- le rééquilibrage territorial en développant des agréments associatifs et en encourageant la mobilisation des CCAS.
- l’harmonisation des pratiques pour améliorer la qualité du service
- la promotion du dispositif de domiciliation et la reconnaissance des attestations
Source : État des Lieux 2015 – Schéma de la Domiciliation Hauts-de-Seine – DRIHL92.