L’état des lieux dressé par la DIHAL montre une baisse progressive sur l’ensemble du territoire mais pas dans les Hauts-de-Seine où l’on a observé récemment une forte progression.
La diminution régulière du nombre de personnes recensées (moins 3 400 depuis 2012) s’accompagne de rapides changements dans leur répartition géographique.
En avril 2017, l’Île-de-France concentrait 38% des personnes vivant dans ces conditions extrêmes :
En six mois (octobre 2016 à avril 2017), on en recensait 1 291 en moins dans les départements de Seine-Saint-Denis, Essonne et Paris qui en accueillaient encore 2 155.
Par contre, il y en avait 1 697 en plus dans les départements du Val-de-Marne, de la Seine-et-Marne et des Hauts-de-Seine pour un total en avril de 3 126.
Et c’est dans le 92 que l’on observe la plus forte augmentation : de 327 personnes en octobre 2016 leur nombre s’est élevé six mois plus tard à 1 259 personnes réparties dans sept campements.