De plus en plus de chômeurs, handicapés, personnes âgées…
Les minima sociaux traduisent la volonté de solidarité de la société envers les ménages ou personnes seules dont les ressources sont inférieures à un certain seuil.
Par exemple le Revenu de Solidarité Active (RSA) est de 535,17 € pour une personne seule et de 802,76 € pour une personne seule avec un enfant au 1er septembre 2016.
Cette approche avec des seuils spécifiques selon les minima sociaux est différente de la pauvreté relative.
Plus de la moitié des bénéficiaires de minima sociaux sont des chômeurs qui perçoivent le RSA : 31 600 personnes touchent le RSA socle en 2015 et 9 060 l’Allocation de Solidarité Spécifique (ASS).
Un quart des allocataires soit plus de 16 700 personnes sont des adultes handicapés ou invalides.
Environ 9 000 personnes âgées reçoivent ce qu’on appelle le minimum vieillesse soit plus précisément l’Allocation supplémentaire Vieillesse (ASV) ou l’Allocation de solidarité pour les Personnes Agées (ASPA).
Le tableau ci-dessous issu du site de la DREES dresse l’évolution récente des bénéficiaires de minima sociaux.
(source site DREES) [1]
Le nombre total de bénéficiaires de minima sociaux a augmenté de plus de 20 % depuis 2008, avec une forte croissance des bénéficiaires du RSA socle et de l’Allocation de Solidarité Spécifique, mais aussi de ceux du minimum vieillesse et de l’Allocation Adulte Handicapé.
Sur les deux dernières années la hausse est principalement due au RSA, alors que l’AAH reste stable.
Il est dommage de ne pas disposer de données sur les populations couvertes sauf pour le RSA socle dont les bénéficiaires couvrent environ 5% de la population.
[1] Les totaux peuvent présenter des écarts minimes avec le détail des colonnes
-> chapitre 4 : Le RSA, dernier filet contre la pauvreté ?