Le cas du Secours Populaire Français dans les Hauts-de-Seine

Six constats et trois enseignements qui interpellent

Six constats

1 – Les personnes qui sollicitent un secours sont très pauvres

Les trois-quarts ont un revenu inférieur à 666 € par mois et unité de consommation.

Près de 3 300 personnes sont sans ressources.

2 – Seulement la moitié des familles dispose d’un logement permanent

Un quart sont installées dans un dispositif d’hébergement : hôtel, chrs, foyer…

Les autres vivent chez un proche ou sont sans logement.

3 – Le logement précaire se conjugue avec l’absence de prestations sociales

Les ressources tirées des prestations sont déterminantes mais elles ne touchent qu’une petite minorité des personnes sans logement personnel.

4 – Le Reste à Vivre de la quasi-totalité de ces personnes est très limité

Le logement absorbe autour de 70% des ressources de celles qui en ont un.

Presque tous les autres ne disposent que de moins de 5 € par jour.

5 – La plupart des titulaires d’un logement dispose d’une couverture sociale

AME (Aide Médicale d’Etat) ou CMU-CMUC (Couverture Maladie Universelle Complémentaire) ne comblent pas toujours l’absence d’inscription à la Sécurité Sociale.

6 – La très grande majorité des personnes est éloignée du mon du travail

Les ressources issues du travail : salaires, ARE (Allocation de Retour à l’Emploi), retraites… sont le plus souvent très limitées.

Trois enseignements

1 – Une très large majorité des personnes et familles reçues par les associations n’a quasiment aucune chance d’accéder au logement social ;
2 – Une partie est constituée de publics invisibles et peu touchés par les dispositifs mis en place ;
3 – La précarité éloigne des dispositifs sociaux : Droit au logement, RSA… échappent à une grande partie de la population la plus précaire.

 

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